LA CORDE - 1948
De : Alfred Hitchcock
Synopsis
Deux étudiants en suppriment un troisième, pour la seule beauté du geste. Défi suprême, le meurtre précède de peu une soirée ou ils reçoivent les parents de la victime et leur ancien professeur.
Mon avis
Encore un Hitchcock ? Oui, je me sentais honteux de ne pas avoir vu ce film de ce géni qui est aussi un de ses plus connus. C'est vrai quoi, je suis dingue de ce réalisateur et je n'ai pas vu ce film-ci. Pourtant on m'en a beaucoup parlé mais bon, l'erreur est réparée et moi pardonné.
Un peu comme "Fenêtre sur cour", Hitchcock arrive à capter notre attention en ne changeant pas le lieux de l'action, en gardant le même décor. Ce qu'était la cour dans "Fenêtre sur cour" est un appartement dans "La corde". C'est bien là la force du réalisateur. Une preuve de géni. Si on observe attentivement, dans ce genre de films, ce qui nous fait peur, ce ne sont pas les meurtres et compagnies, non c'est le fait qu'un personnage soit paniqué de quelque chose et on sait qu'à un moment du film, ce quelque chose va se produire. Ce qui nous intrigue c'est comment ça va se passer ? Avec cette démarche on peut avoir au moins le mérite de captiver l'attention du spectateur ou de la mienne en tout cas. Par curiosité, on veut connaitre la fin.
Deux jeunes hommes tuent un de leur ami par simple curiosité. Le meurtre se produit juste avant une soirée invitant les parents, la fiancée et le meilleur ami de la victime ainsi que le directeur de leur ancien lycée. La curiosité, un thème que Hitchcock affectionne quand on voit les films tels que "Fenètre sur cour" et celui-ci. Des personnages très différents. L'un confiant, l'autre nerveux. Chacun possède son caractère. Des personnages interprétés par des acteurs assez moyens mis à part James Stewart qui, comme toujours, est impeccable dans son rôle. Avec élégance, il vient bouffé les autres interprètes. Quel acteur ! Il est en train de devenir l'un de mes favoris. Chaque fois qu'il apparait à l'écran, il le crève ! Hitchcock a bien choisi son acteur mais à part Stewart, c'est pas un grand directeur d'acteurs.
1h20 de film, 1h20 de bonheur intensif. Ca parait simple le cinéma...